Le principe des mots est de choisir au sein des collections permanentes des musées de la ville de paris une soixantaine d’oeuvres d’art.
Les reproductions privilégient les détails révélateurs ; en regard de l’illustration, soixante définitions créent un jeu de correspondances. chaque texte offre ainsi la possibilité d’entrer plus avant dans l’intimité des oeuvres – oeuvres qui sont ” de la mémoire, de la pensée et de l’émotion solidifiées “.
Inconstante mais fidèle, éphémère mais perpétuelle, la mode déploie sous nos yeux le tissu infini et changeant de l’histoire.
Dépouilles ou documents, les vêtements et le cortège indispensable des accessoires sont toujours les témoins d’un noble savoir-faire, mais aussi d’un art de vivre : pour tous ceux qui cultivent la distinction et s’efforcent de tenir élégamment leur rôle sur le théâtre du monde, sans doute sont-ils une seconde peau.
Reliques de mondes disparus, ces fragiles et brillants morceaux de civilisation ont trouvé refuge dans les murs du palais galliera, musée de la mode de la ville de paris.
Avec une érudition pleine de saveur, catherine join-diéterle, directeur du musée, a réuni soixante pièces en un petit lexique poétique – ravissant kaléidoscope d’images et de mots pour rappeler au lecteur l’histoire des objets de mode, l’initier à ce jeu subtil des influences, des reniements et des réminiscences qui fonde l’art de la ” beauté qui passe “. amadis ou amazone, canezou de fine batiste ou de mousseline, soie crissante du fourreau, gourdin réactionnaire et révolution légère du ” look “, point final de la mouche, salomé que l’on chausse à l’heure du charleston, culotte à la zouave.
Langue
Français
Date d'édition
juin 1999
Taille
15 x 20.5 cm
Éditeur
Actes Sud
Poids
220 gr