Paul Andreu (1938-2018) est une figure majeure de la scène architecturale internationale de la seconde moitié du XXe siècle. Il a notamment marqué l’architecture des aérogares au cours de sa longue carrière au sein d’Aéroports de Paris, avec l’emblématique aéroport de Roissy 1, puis Roissy 2, mais aussi avec sa production en Asie, au Japon et en Chine, où il fut l’un des premiers Français à s’imposer, que ce soit avec l’aéroport de Kansai, en 1988, ou encore l’opéra de Pékin, inauguré en 2007. Fondée sur une exigence constante de fonctionnalité et de rationalité technique, l’oeuvre de cet architecte et ingénieur est ancrée sur la notion de seuil, de passage et de transformation, qui met en jeu des principes fondamentaux : la terre et le ciel, l’Orient et l’Occident, la pensée et la matière. À travers ses recherches sur l’espace et le temps, la croissance organique, les ombres et les lumières, l’immobilité et le mouvement, Paul Andreu semble poursuivre une recherche essentielle sur la question de l’envol, du corps et de l’esprit, qu’il soit physique, symbolique ou poétique. Sous la direction de Stéphanie Quantin-Biancalani, cette monographie nourrie notamment de contribution d’Antoine Picon, de Tadao Ando ou de Laurence Cossé, est largement illustrée par de somptueuses photographies d’archives comme de vues contemporaines ainsi que de dessins issus des 69 carnets de croquis récemment donnés à la Cité de l’architecture et du patrimoine.
Pages
272
Langue
Français
Date d'édition
février 2024
Taille
19.8 x 28 cm
Éditeur
Norma
Poids
766 gr