«Il semble plus facile d’imaginer la fin du
monde que la fin du capitalisme». Ces mpeurs
comme Fredric Jameson ou Slavoj Zizek, font
écho au titre qu’il a donné à l’un des essais les
plus remarqués de ces dernières décennies:
Le Réalisme capitaliste. N’y a-t-il aucune alternative? Cependant, comme l’explique Marina
Garcés, philosophe, cette affirmation abusivement répétée recèle un piège.
L’idée d’un temps et d’un espace linéaires et statiques constitue depuis des siècles la matrice de
la pensée occidentale, marquant non seulement
le rythmede l’Histoire, mais aussi nos perceptions et notre capacité d’action sur le présent.
Ce sentiment, généralement organisé par le
déploiement de logiques binaires qui fonctionnent par opposition, a façonné en partie la croyance commune selon
laquelle il n’y a pas d’alternative, tout simplement parce qu’elle ne peut pas être pensée ou énoncée. En tout cas,
pas collectivement.
«Cartographies for After the End» est une tentative de rassembler et de relier des expériences pour nous permettre
de remettre en question les cadres de référence à travers lesquels notre présent fut expliqué. L’exposition propose
ainsi un exercice d’approche vers des temps relationnels et des espaces frontaliers, ainsi que vers la puissance
poético-politique de certaines pratiques qui s’attachent à désenchanter ce qui est établi.
Pages
502
Language
French
Publishing date
January 2025
Size
19.2 x 25.8 cm
Editor
Centre Pompidou Metz
Weight
746 gr